sans connaissance

Dans ce roman à la langue crue, détonante et pleine d'humour, Éric McComber nous raconte l'histoire tragi-comique d'Émile Duncan, de son enfance dans le Montréal-Nord des années 1970 - violence et « granolisme catho-colonisé » - jusqu'à sa plongée dans la sensualité brute et l'alcool, entre neige sale et ciel bleu.
— David Rochefort

mardi 6 novembre 2007

Dialogonal




— Moé, l’amour, j’capote pas ek ça. Quand tu vas crever, tu vas être tout seul anyway. Faque faut pas que tu mettes trop de choses de côté dans ta vie.
— Y me semble que j’ai le droit d’essayer le bonheur un moment donné, non ?
— Peut-être qu’y va pas te faire.


— Va falloir que j’arrache les mauvaises herbes dans ma cour, y en a qui ont eu le temps de devenir des vrais arbustes…
— L’homme qui arrachait les arbres.


— T’avais une bibitte sur l’épaule…
— Elle s’est envolée ?
— Elle était munie d’ailes.


— C’est quoi le plus petit paradis au monde ?
— Mon verre.
— Mon cul.
— Ma brassière.

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